Le rapport annuel 2002-2003 de la Voie maritime met en valeur le nouveau plan d’entreprise

le 10 juillet 2003

(Cornwall, le 10 juillet 2003) – Le nouveau président et chef de la direction de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL), Richard Corfe, a annoncé aujourd’hui que le nouveau rapport annuel de la CGVMSL est maintenant disponible dans le site Web binational de la Voie maritime (www.grandslacs-voiemaritime.com).

« Je suis fier de rapporter que pour la cinquième année consécutive, la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent a non seulement réalisé mais surpassé les objectifs de son plan d’entreprise », a affirmé M. Corfe. En plus des états financiers, le rapport annuel comprend des statistiques et descriptions sommaires sur le trafic de la Voie maritime, une revue des principaux projets réalisés au cours des cinq dernières années et un aperçu du nouveau plan d’entreprise quinquennal de la Corporation, qui est entré en vigueur le 1er avril 2003.

Conformément à son accord avec Transports Canada, la CGVMSL gère ses activités en fonction d’une série de plans quinquennaux fixant des objectifs quant aux revenus et quant aux coûts contrôlables. La Corporation a maîtrisé ses coûts si efficacement que des réductions des tarifs ont pu être appliquées ces deux dernières années. Bien que la faiblesse de l’économie nord-américaine et la vive concurrence ait récemment entraîné une diminution du trafic de marchandises dans la Voie maritime, une réduction supplémentaire de 1 p. 100 a été intégrée à la structure tarifaire pour 2003. Les augmentations des tarifs seront limitées à 2 p. 100 pour les quatre années restantes du nouveau plan d’entreprise. Celui-ci prévoit une augmentation des revenus d’environ 14 p. 100 ou 50 millions de dollars sur cinq ans; le trafic devrait augmenter d’environ 2 millions de tonnes par année.

Le nouveau plan d’entreprise de la CGVMSL augmente les dépenses d’entretien de quelque 36 p. 100 au cours des cinq prochaines années, à 170 millions de dollars. Quatre écluses de la Voie maritime à Montréal et Beauharnois sont touchées par une réaction alcali-granulat qui réduit la longévité des structures. Une étude technique visant leur réhabilitation sera entreprise, en vue de prolonger de 100 ans la longévité de la section est de la Voie maritime. De plus, les mécanismes des écluses dans l’ensemble du réseau seront convertis à l’hydraulique. Il est prévu que les mécanismes hydrauliques modernes amélioreront à la fois l’efficacité et la sécurité des opérations aux écluses, en plus d’exiger moins d’entretien.

Compte tenu de toute l’attention qu’attache la CGVMSL à l’entretien préventif et au renouvellement des actifs, la Voie maritime jouit d’une excellente fiabilité : la disponibilité du réseau dépasse 99,75 p. 100 au cours des deux dernières saisons de navigation. Cependant, il est indéniable que l’infrastructure vieillissante de la Voie maritime se détériore en dépit du programme d’entretien préventif.

La CGVMSL continuera de favoriser la coopération entre intervenants des deux côtés de la frontière. Une étape décisive à ce titre a été franchie lorsque a été annoncé en mai l’accord Canada-États-Unis sur le parachèvement de l’étude sur le réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent. L’étude produira des renseignements vitaux sur les options quant à la modernisation de la Voie maritime; elle devrait mener à l’établissement d’estimations budgétaires pour ces options vers la moitié de la période du plan d’entreprise quinquennal actuel; le budget de renouvellement des actifs sera reconsidéré à ce moment-là.

L’examen à long terme, cogéré par Transports Canada et le U.S. Army Corps of Engineers portera sur toutes les questions pertinentes, y compris une étude technique approfondie de l’infrastructure de la voie navigable, une analyse des coûts et avantages ainsi qu’une étude de l’impact environnemental. « Je crois que l’industrie maritime doit absolument faire connaître largement les avantages environnementaux des transports maritimes, a déclaré M. Corfe. Si la Voie maritime était pleinement exploitée, nous pourrions en même temps réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer la congestion sur nos routes, ce qui voudrait dire moins d’accidents et de déversements sur les axes routiers achalandés. »

La Voie maritime du Saint-Laurent, longue de 3 700 km, est navigable pendant neuf mois de l’année, de l’océan Atlantique jusqu’à l’extrémité ouest des Grands Lacs à Duluth (Minnesota). Cette année, elle devrait transporter plus de 40 millions de tonnes de marchandises – depuis les matières premières alimentant le centre industriel au cœur de l’Amérique du Nord jusqu’aux cargaisons en vrac destinés aux marchés du monde entier.