Un nouveau rapport fédéral souligne l’amélioration du processus d’inspection de l’eau de ballast dans le réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent
le 13 mars 2009
Washington, D.C., le 13 mars 2009 – Un nouveau rapport du gouvernement américain publié aujourd’hui indique une augmentation notable du nombre d’inspections des citernes de ballast des navires océaniques commerciaux arrivant dans le réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent en provenance de l’extérieur des eaux américaines ou canadiennes. Selon le rapport, entre 2007 et 2008, les exploitants de navire ont aussi amélioré leur observation des exigences visant l’eau de ballast.
Le Résumé du rapport 2008 sur la gestion de l’eau de ballast dans les Grands Lacs et la Voie maritime publié par la Garde côtière américaine vise le programme d’inspection de l’eau de ballast des navires. Il constate qu’en 2008, les citernes de ballast de 99 p. 100 de tous les navires océaniques se dirigeant vers les ports du réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent depuis l’extérieur des eaux américaines ou canadiennes ont été inspectées, contre 74 p. 100 en 2007. En outre, 98,6 p. 100 de tous les navires respectaient les exigences de la gestion de l’eau de ballast, contre 95 p. 100 en 2007.
Le rapport a été établi par le Groupe de travail sur l’eau de ballast dans les Grands Lacs et la Voie maritime (GTLB), qui réunit des représentants de la Saint Lawrence Seaway Development Corporation (SLSDC) du département des Transports des États-Unis, du neuvième district de la Garde côtière américaine, de Transports Canada et de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (Canada).
En 2008, la SLSDC a adopté des règlements exigeant que tous les navires océaniques sans eau de ballast à bord rincent leurs citernes de ballast à l’eau salée avant d’entrer dans la Voie maritime.
« Les nouveaux règlements de la Voie maritime, en même temps que ceux de Transports Canada et de la Garde côtière américaine et que les pratiques de gestion exemplaires, renforcent la surveillance des navires océaniques sur le plan de l’environnement, et ce, avant qu’ils n’entrent dans la Voie maritime, a affirmé l’administrateur de la SLSDC Collister Johnson, Jr. Ce régime d’inspection collectif est vital pour prévenir l’introduction de nouvelles espèces envahissantes dans les Grands Lacs. »
En 2008, 96 p. 100 de toutes les citernes de ballast (6 704 sur 6 983) ont été examinées, contre 78 p. 100 en 2007. En outre, les formulaires de déclaration de tous les navires ont été examinés pour évaluer les antécédents en matière d’eau de ballast, l’observation des règlements, les détails du voyage et le lieu de vidange prévu. Les navires dont les citernes de ballast n’étaient pas conformes étaient tenus de choisir entre diverses options : (1) conserver à bord l’eau de ballast et les sédiments; (2) traiter l’eau de ballast en recourant à des méthodes sûres pour l’environnement et approuvées; ou (3) effectuer un échange de l’eau de ballast en mer.
Commentant les conclusions du rapport, le président et chef de la direction de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent, Richard Corfe a insisté sur l’importance de la durabilité environnementale : « La durabilité est une priorité dans toutes nos actions et initiatives. Et au nom de la durabilité, nous devons parer à l’introduction d’espèces aquatiques envahissantes dans les Grands Lacs. Ce rapport met en valeur les progrès très concrets que nous réalisons par rapport à ce but. »
Le GTLB prévoit que le taux de conformité des navires restera élevé en 2009. Son rapport indique que « … les exigences de gestion de l’eau de ballast dans le réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent sont parmi les plus rigoureuses au monde ». Le rapport est accessible dans le site www.grandslacs-voiemaritime.com.