Retombées économiques
Les retombées économiques du réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent
Les retombées économiques du réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent
Le transport de marchandises par le réseau Grands Lacs-Voie maritime engendre 45 milliards de dollars d’activité économique et 238 000 emplois au Canada et aux États-Unis.
Depuis les premiers jours de la colonisation européenne, les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent ont servi au transport. Les villes des Grands Lacs ont été fondées en tant que postes de traite le long d’une vaste autoroute maritime qui facilitait le commerce à l’époque ayant précédé l’arrivée des chemins de fer et des autoroutes. Cette relation avec l’eau a permis à la région de prospérer et, de nos jours, la région des Grands Lacs et du Saint-Laurent représente le poumon industriel et agricole des États-Unis et du Canada – avec un PIB combiné qui dépasse les 6 trillions de dollars US. S’il s’agissait d’un pays, cette production représenterait la troisième économie en importance au monde – derrière les États-Unis et la Chine.
Au cours des 200 dernières années, les progrès dans le domaine de la navigation aux États-Unis et au Canada ont amélioré la voie navigable. Le canal Welland est venu relier le lac Ontario et le lac Érié pour la première fois en 1829, permettant ainsi aux navires de contourner les chutes du Niagara. Les écluses de Soo ont fait en sorte que la rivière St. Marys est devenue navigable, reliant ainsi le lac Supérieur aux quatre Grands Lacs inférieurs, ainsi qu’à la Voie maritime du Saint-Laurent. Cette dernière a établi les ponts avec le fleuve Saint-Laurent, permettant ainsi aux navires de naviguer depuis le lac Ontario pour se rendre jusqu’à l’océan Atlantique, et ce, depuis 1959.
Le système de navigation intérieure à grand tirant d’eau qui en résulte est le plus long au monde, alors qu’il s’étend sur 3 700 kilomètres (2 300 milles) au coeur du territoire nord-américain. Ce corridor commercial binational vient compléter le réseau ferroviaire et les autoroutes de la région en plus de procurer aux clients une façon rentable, sécuritaire, fiable et judicieuse sur le plan environnemental pour transporter les matières premières, les denrées agricoles et les produits manufacturés entre les marchés intérieurs et les marchés mondiaux. Les cargaisons comprennent le minerai de fer, le charbon, l’acier, l’aluminium, la machinerie, la pierre, le ciment, les céréales, le sucre, les engrais, le sel de voirie, les produits pétroliers, ainsi que les marchandises conteneurisées. Ces cargaisons deviennent nos produits de consommation courante – comme les aliments et autres articles ménagers; les immeubles, les usines, les routes et les ponts; les véhicules et les avions; ainsi que l’énergie qui alimente nos villes et nos municipalités.
Trois communautés distinctes d’opérateurs de navires desservent la voie navigable. Il s’agit des transporteurs intérieurs des États-Unis (« laquiers américains »), qui transportent des marchandises entre les ports situés sur les Grands Lacs, les transporteurs intérieurs canadiens (« laquiers canadiens ») qui évoluent entre les ports sur les Grands Lacs, le fleuve Saint-Laurent et les eaux côtières canadiennes, ainsi que les opérateurs de navires océaniques, qui se déplacent entre les ports de la région et les destinations outremer. Ces transporteurs desservent au-delà de 110 ports situés dans les huit états des Grands Lacs, ainsi qu’en Ontario et au Québec.
En plus des écluses, des navires et des ports, différents fournisseurs de services maritimes assurent le transport sécuritaire, fiable et efficace des marchandises. Il s’agit des débardeurs, des employés d’entrepôt, des transitaires, des opérateurs de grue, des agents de navire, des entrepreneurs en dragage, des pilotes maritimes, des chauffeurs de camion, des exploitants du transport ferroviaire, des opérateurs de remorqueurs et des travailleurs de chantier naval.
Sondage sur les investissements dans les infrastructures du réseau des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent
Une métamorphose de 7 milliards de dollars du système de navigation des Grands Lacs et de la voie maritime du Saint-Laurent
L’étude consacrée à cet investissement, réalisée par les consultants en commerce maritime Martin Associates, a permis d’identifier 7,1 milliards $ Can. en dépenses d’immobilisations consacrées aux navires, aux ports et aux terminaux, ainsi qu’aux infrastructures des voies maritimes sur la voie navigable des Grands Lacs et du Saint-Laurent. Au-delà de 4,8 milliards $ ont été investis dans le système de navigation entre 2009 et 2013, alors qu’on s’est engagé à consacrer 2,3 milliards $ de plus aux améliorations entre 2014 et 2018.
Parmi les investissements les plus considérables, les propriétaires de navires canadiens, américains et étrangers consacrent 4,1 milliards de dollars au plus important projet de renouvellement des flottes sur les Grands Lacs et le Saint-Laurent en 30 ans. Les gouvernements fédéraux du Canada et des É.-U., par l’intermédiaire de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent et de la Great Lakes St. Lawrence Seaway Development Corporation respectivement, ont consacré tout près de 1 milliard $ afin de moderniser les infrastructures et la technologie des écluses au cours de la période de 10 ans – réalisant ainsi la transformation la plus profonde de la voie maritime en cinquante ans. De plus, les ports et les terminaux sur les Grands Lacs et sur le Saint-Laurent investissent collectivement au-delà de 1,8 milliard $ dans la modernisation de leurs quais, leur équipement, leurs installations et leurs liaisons intermodales.
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