La Voie maritime termine sa saison sur une hausse des expéditions de céréales

le 16 janvier 2014

Cornwall (Ontario), le 16 janvier 2014 – Pour une deuxième année de suite, une hausse des expéditions de céréales a assuré une solide fin de saison pour la Voie maritime du Saint-Laurent. La Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) a annoncé aujourd’hui que la Voie maritime a été fermée pour la saison le 1er janvier 2014, après que l’Orsula, faisant route vers l’est, a franchi l’écluse de Saint-Lambert, à Montréal, à 13h 29. Le dernier navire à sortir du canal Welland a été le CSL Laurentien, qui a franchi l’écluse 8 à 15 h 38 le même jour. Les deux sections de la Voie maritime ayant été ouvertes le 22 mars, elles le sont ainsi restées pendant 286 jours.

Une récolte record mais relativement tardive, dans les Prairies, a entraîné un retard dans les transports de céréales. Quand ils ont commencé, la Voie maritime a joué un rôle clé pour les agriculteurs soucieux de livrer leur produit aux marchés. En conséquence, le volume transporté sur la Voie maritime a fortement augmenté en décembre. Malgré la vague de froid qui a sévi sur une bonne part de l’Amérique du Nord, 4,4 millions de tonnes de marchandises ont transité par la Voie maritime en décembre, soit 130 000 tonnes de plus qu’en décembre l’année précédente et quelque 20 % de plus que la moyenne quinquennale pour le mois.

« La récolte record a été à la fois une aubaine pour les agriculteurs et un défi logistique pour l’industrie de la manutention des céréales, a affirmé le président et chef de la direction de la CGVMSL Terence Bowles. Encore une fois, les transporteurs de céréales de la Voie maritime ont apporté leur contribution inestimable au réseau de transport, permettant aux producteurs d’atteindre des marchés qui ne leur auraient peut-être pas été accessibles autrement. Nous avions prévu mettre fin à la saison le 30 décembre, mais le temps particulièrement froid a entraîné des retards dans les transits et il a fallu deux jours supplémentaires pour y pallier. Nous sommes extrêmement fiers de notre personnel qui, malgré la météo glaciale de la fin décembre, a tout fait pour que les navires puissent arriver à leurs destinations. »

Au total dans la saison de navigation 2013 qui a commencé le 22 mars, 37 millions de tonnes de marchandises ont été transportées sur la Voie maritime, 5,3 % de moins qu’en 2012. Malgré la poussée de la fin de saison, le tonnage total de céréales a baissé de 3,2 % en 2013 parce que la récolte record est en grande partie arrivée très tardivement. Cependant, les forts volumes de céréales entreposées et la demande refoulée de transport de céréales augurent bien pour le début de la saison de navigation 2014 de la Voie maritime.

Parmi l’éventail des marchandises transportées sur la Voie maritime, la vedette a été le vrac liquide : il a augmenté de 12 % à la faveur des transports de distillat de pétrole – en navires à double coque – entre centres de distribution afin de répartir les stocks et d’assurer des réserves suffisantes dans les grands marchés. Le minerai de fer a connu une baisse de 4 % en raison de la conjoncture difficile dans la sidérurgie nord-américaine. La réduction des importations de produits d’acier a contribué à une baisse de 20 % des marchandises diverses. Les transports de vrac sec ont baissé de 12 % parce que la réduction de l’activité de construction dans les projets d’infrastructure a entraîné une réduction de la demande de marchandises telles que le ciment et le granulat.

La mise en service de navires à la fine pointe de la technologie, construits expressément pour servir sur la Voie maritime, s’est poursuivie dans la saison de navigation 2013. Ces bâtiments consomment sensiblement moins de carburant et produisent d’autant moins d’émissions. Ils font partie d’un effort de renouvellement de la flotte auquel les transporteurs intérieurs et océaniques consacreront 1 milliard de dollars. En même temps, la CGVMSL a entrepris un programme de 400 millions de dollars visant le renouvellement de l’infrastructure. Ces investissements témoignent de la valeur durable de la Voie maritime ainsi que de la confiance des transporteurs et du gouvernement en son avenir.

Le transport de biens sur le réseau Grands Lacs-Voie maritime soutient quelque 227 000 emplois et 34 milliards de dollars d’activité économique. Pour de plus amples renseignements sur la Voie maritime, veuillez consulter le site Web www.grandslacs-voiemaritime.com.