(Cornwall, le 18 juillet 2006) – La Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) rapporte qu’aux chapitres de l’achalandage et du tonnage, la Corporation continue d’enregistrer des gains solides, le tonnage à la fin du premier trimestre étant de 15 pour cent supérieur au tonnage pour la même période année sur année. L’augmentation du tonnage se répartit sur une vaste gamme de chargements : cargaisons traditionnelles de céréales et de minerai de fer et cargaisons de marchandises variées et de liquides en vrac. L’acier est véritablement une vedette, tant pour ce qui est de la demande d’aciéries canadiennes pour du minerai de fer et du charbon que pour les importations de produits en acier en provenance de nombreux pays.
Les importations d’acier de pays comme la Russie, la Corée du Sud, l’Égypte, la Turquie, l’Allemagne et la Chine ont représenté une augmentation de 30 pour cent du nombre de navires transocéaniques qui ont emprunté la voie maritime. Simultanément à cette hausse du trafic, des procédures de vérification améliorées ont été mises en place pour s’assurer que les navires utilisent les méthodes les plus perfectionnées de gestion des eaux de ballast.
Tous les navires sont inspectés avant d’entrer dans la voie maritime pour vérifier que la gestion des eaux de ballast est conforme aux pratiques exemplaires actuelles; les vérifications ont permis de constater que toutes les eaux de ballast étaient conforme aux règlements et que la teneur en sel était supérieure au taux de 30 parties par mille stipulé pour l’évacuation sécuritaire de l’eau de ballast. De plus, les vérifications ont été élargies aux navires chargés qui conservent des quantités résiduelles d’eau de ballast à bord (délestés) par Transports Canada et par la garde côtière américaine.
La Corporation a publié son rapport annuel de 2005-2006 intitulé La croissance pour la durabilité lors de son assemblée générale annuelle tenue à Montréal le 5 juillet dernier. Le rapport vante la gestion rigoureuse et efficace de la CGVMSL, laquelle donne des résultats tangibles : augmentation du nombre de transits, forts tonnages atteints dans de nouveaux marchés, niveaux records de fiabilité des systèmes et sécurité accrue.
Richard Corfe, président et chef de la direction de la CGVMSL, a souligné que le réseau Grands Lacs-Voie maritime est une ressource partagée, desservant la population de deux pays, nous devons prendre en compte des intérêts multiples tout en gérant une voie de transport essentielle, être les intendants d’une ressource où des collectivités vivent et travaillent et défendre la viabilité de l’environnement. Servir tous ces intérêts différents est un défi que nous devrons perpétuellement continuer à relever.
Depuis la création de la Voie maritime, en 1959, plus 2,3 milliards de tonnes de marchandises d’une valeur de plus de 285 milliards de dollars y ont transité. Aujourd’hui, le transport maritime continue d’assurer le bien-être de millions de gens des deux côtés de la frontière entre le Canada et les États-Unis et, grâce à une utilisation accrue, il offre de grandes promesses pour l’avenir. La CGVMSL reste déterminée à faire la promotion des avantages économiques et environnementaux du transport maritime en attirant de nouveaux produits et en tirant le meilleur parti possible de la technologie pour améliorer le rendement du système.