Un poussin de balbuzard vient au monde à l’écluse d’Iroquois
le 23 juin 2010
Cornwall (Ontario), le 23 juin 2010 – Une famille de balbuzards pêcheurs a accueilli un nouveau-né, confortablement installée dans son nouveau domicile sur un perchoir fourni par la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL). Le nid avait initialement été aménagé au sommet d’une grue de la Voie maritime à côté de l’écluse. Le 21 mai dernier, des spécialistes l’ont déplacé à son nouvel emplacement, à quelques mètres à peine.
Voilà deux ans que les oiseaux avaient leur nid sur la grue de la Voie maritime. Ils avaient pu y faire éclore leurs œufs, élever leurs petits et s’en aller tranquillement pour l’hiver à la fin de la saison. Lorsqu’ils sont revenus ce printemps, comme les travaux d’entretien programmés exigeaient l’utilisation de la grue, les balbuzards et leurs œufs ont dû être déplacés.
Les spécialistes de Faucon Services Environnementaux, une entreprise montréalaise spécialisée dans la gestion de la faune, ont déménagé le nid de plus de 50 kg sur une plate-forme spéciale aménagée au sommet d’un poteau. En moins de 30 minutes, la famille de balbuzards avait adopté sa nouvelle demeure, à 11 mètres du sol.
Alain Godard, le gestionnaire de la Voie maritime responsable de l’écluse d’Iroquois, a fait remarquer que les balbuzards disposent maintenant d’un domicile plus permanent. « Nous sommes heureux de voir les oiseaux en toute sécurité dans leur nid sur la plate-forme érigée par le personnel de la Voie maritime, a-t-il dit. C’est un grand plaisir de pouvoir vaquer à nos occupations sans compromettre le bien-être de nos voisins. »
En général, les œufs de balbuzard sont couvés pendant cinq semaines. Ensuite, les parents consacrent huit à dix semaines à soigner leurs petits avant qu’ils puissent voir à leurs propres besoins.
Rick Watchorn, représentant régional du ministère des Richesses naturelles de l’Ontario, a surveillé le déplacement du nid. « Il est extrêmement agréable de travailler avec des professionnels qui mettent le temps et l’effort voulus afin que les projets perturbent la faune le moins possible. Les efforts déployés et la recherche effectuée dans ce projet serviront sûrement d’exemple de pratique exemplaire pour des situations semblables à l’avenir », a-t-il estimé.