(Cornwall, le 19 juillet 2005) – Une collaboration avec Transports Canada visant à encourager les transports maritimes à courte distance en réduisant les droits d’éclusage des nouvelles marchandises sur le canal Welland porte fruits pour la Voie maritime. « À la fin juin, rapporte le président et chef de la direction de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent, nous avions déjà enregistré 81 581 tonnes de nouvelles marchandises ayant engendré plus de 200 000 $ de revenus. »
Les trois principaux nouveaux produits selon le tonnage sont le sucre brut, l’aluminium et le nitrate ammoniacal de calcium. Il y en a toutefois de nombreux autres, tels que produits chimiques, aliments en boulettes, saumure et pièces de machines. Environ la moitié des transits de nouvelles marchandises relèvent du trafic à courte distance sur les Grands Lacs et la Voie maritime; le reste provient d’aussi loin que le Danemark, la Norvège, le Brésil et le Texas (Houston).
« Il est encourageant de voir la tendance vers le transport maritime à courte distance commencer à se répandre, a déclaré M. Corfe. Ce moyen de transport de marchandises établi de longue date en Europe est une option logique dans le contexte des Grands Lacs et de la Voie maritime puisqu’il atténue la congestion routière et il réduit les émissions de gaz à effet de serre. »
Malgré les conflits de travail dans l’industrie du minerai de fer qui ont été réglés récemment mais qui ont ralenti le trafic au premier trimestre, les statistiques du trafic sur la Voie maritime demeurent près de celles de 2004 au même moment – grâce à une augmentation des transports d’acier et à l’initiative visant les nouvelles marchandises. Le trafic devrait augmenter progressivement d’ici la fin de l’année maintenant que le minerai de fer est revenu à pleine capacité.
Si la revigoration de la Voie maritime est attribuable en partie à la vigueur des économies américaine et canadienne, M. Corfe souligne aussi l’apport de nouvelles stratégies de marketing. « Cette année, nous nous concentrons sur des initiatives visant les marchandises, dit-il. Nous nous employons à montrer comment nous pouvons ajouter de la valeur sous forme de réduction des coûts, de fiabilité et de capacité. En outre, nous tirons parti du profil sensiblement rehaussé dont commencent à bénéficier les transports maritimes grâce aux efforts concertés de l’industrie maritime et de l’intérêt croissant qu’y attachent les gouvernements. »
Parmi les initiatives en cours, M. Corfe a mentionné une série d’ateliers réunissant des expéditeurs de marchandises qui connaissent une forte croissance, des exploitants de navires, des ports et des manutentionnaires pour discuter d’un accroissement du rôle des transports maritimes. « Nous avons eu deux ateliers jusqu’à présent – un sur l’acier, à Hamilton, et un sur les pièces automobiles, à Detroit –, et la participation a été excellente. Le prochain sera consacré aux céréales et aux produits forestiers; il aura lieu à Duluth en septembre. Ces ateliers sont pour l’industrie et pour nous une excellente source d’idées sur les moyens d’utiliser la voie navigable davantage et plus efficacement. »