Les corporations de la Voie maritime dirigent une mission commerciale binationale au Brésil
le 15 octobre 2007
(St. Catharines (Ontario), le 15 octobre 2007) — Une délégation représentant le réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent est partie aujourd’hui à destination du Brésil pour une mission commerciale d’une semaine. Les dirigeants des régies de la Voie maritime, Collister Johnson Jr., administrateur de la Saint Lawrence Seaway Development Corporation (SLSDC) (États-Unis), et Richard Corfe, président et chef de la direction de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) (Canada), et des cadres du milieu des transports maritimes feront la promotion du réseau navigable intérieur auprès d’importantes industries brésiliennes.
Le Brésil est actuellement le troisième plus grand partenaire commercial étranger du réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent. Il y apporte environ 1 million de tonnes de marchandises par année. Le but de la mission commerciale d’une semaine dans la plus grande économie d’Amérique latine consiste à faire mieux connaître le réseau et à augmenter le commerce maritime américain et canadien avec le Brésil. Au programme figurent des réunions et discussions avec des représentants de l’industrie et du gouvernement du Brésil dans les deux premières villes du pays, São Paulo et Rio de Janeiro, et leurs environs. Il y aura également des visites du port de Santos (São Paulo) et du port d’Itaguai (Rio de Janeiro).
Les représentants de la Voie maritime concentrent leur recherche de clientèle dans les secteurs des mines, de l’agriculture et de la fabrication. Ces choix s’imposent naturellement vu l’activité croissante du Brésil dans ces secteurs. Le pays est un chef de file mondial dans la production de minerai de fer, de nickel, d’aluminium, de manganèse, d’étain et de kaolin ainsi que de produits forestiers tels que rondins, papier et pâte.
« Le Brésil a acquis une réputation mondiale pour ses minerais, ses produits forestiers et ses carburants de remplacement comme l’éthanol et les biocarburants, a déclaré l’administrateur de la SLSDC Collister Johnson, Jr. Nous sommes convaincus que les ventes américaines et canadiennes d’équipement minier et agricole ainsi que les accords visant l’équipement de l’industrie pétrolière peuvent continuer d’augmenter à la faveur de partenariats plus étroits profitables à nos trois pays. »
L’intérêt de l’Amérique du Nord pour l’éthanol et les biocarburants fait du Brésil un choix opportun pour une mission commerciale de la Voie maritime. L’éthanol brésilien est produit à partir non pas du maïs mais de la canne à sucre; par ailleurs la position du Brésil comme premier exportateur mondial de soja fait de lui une puissance montante dans l’industrie des biocarburants. Il existe un important potentiel pour le transport de nouvelles marchandises sur le réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent.
Le président et chef de la direction de la CGVMSL a insisté sur l’importance qu’il y a à sensibiliser les entreprises maritimes brésiliennes au fait que le réseau est une route fiable et économique vers le cœur de l’Amérique du Nord.
« La Voie maritime a la capacité voulue pour presque doubler les volumes actuels de marchandises transportées dans nos écluses et chenaux existants, a affirmé M. Corfe. Vu l’essor du commerce mondial et la congestion qui en découle pour nos artères terrestres, ce sera là un message clé lors de nos réunions avec les propriétaires de cargaisons au Brésil. »
Les missions commerciales facilitent les contacts personnels avec les dirigeants et décideurs de l’industrie maritime afin de promouvoir l’utilisation accrue du réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent. En plus de l’administrateur de la SLSDC et du président et chef de la direction de la CGVMSL, on trouve parmi les 20 membres de la délégation les exploitants de certains des plus grands ports et terminaux du réseau ainsi que des propriétaires et des exploitants de navires et des spécialistes du commerce maritime.