(Cornwall (Ontario), le 13 octobre 2006) – La Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) a annoncé aujourd’hui que les statistiques du trafic et du tonnage sur la Voie maritime continuent de progresser à un rythme qui ne s’était plus vu depuis de nombreuses années. À la fin septembre, 31,9 millions de tonnes de marchandises avaient été transportées et les nouvelles marchandises attirées dans le réseau affichaient un taux de croissance annuel supérieur à 100 p. 100.
Dans le cadre de son programme Autoroute H2O visant à faire connaître les avantages du transport maritime et à attirer de nouveaux transporteurs dans le réseau, la CGVMSL a adopté de nouveaux péages incitatifs. Les résultats sont excellents : plus de 400 000 tonnes de nouvelles marchandises et presque 1 million de dollars en nouvelles recettes jusqu’au 30 septembre. « Nous sommes enchantés de la façon dont les transporteurs commencent à rechercher “l’avantage maritime” et de l’approche innovatrice adoptée par de nombreux exploitants de navires pour transporter ces nouvelles cargaisons », a déclaré le président et chef de la direction de la CGVMSL Richard Corfe.
Les expéditions de céréales et de produits d’acier continuent d’enregistrer de solides gains cette année. Avec les volumes réguliers des autres secteurs, la Voie maritime prévoit que 2006 produira les meilleurs résultats depuis la fin des années 90. La Voie maritime a pourtant encore un potentiel supplémentaire face à l’essor du transport de marchandises qui taxe les autres moyens de transport. Les écluses et chenaux actuels de la Voie maritime fonctionnent à environ 60 p. 100 de leur capacité, de sorte qu’ils peuvent aisément accueillir presque le double des volumes actuels.
Les transits sont globalement en hausse d’environ 10 p. 100 depuis l’an dernier, et de presque 30 p. 100 dans le cas des navires océaniques. Cette augmentation est assortie de mesures rehaussées de vérification et de tests approfondis de l’eau de ballast des navires avant leur entrée dans le réseau – y compris pour les navires qui déclarent ne pas avoir d’eau de ballast à bord (les navires dits NOBOB). « Un des résultats de ces mesures est une sensibilisation accrue à bord des navires et une forte augmentation du nombre de NOBOB rinçant leurs citernes de ballast à l’eau salée », a affirmé M. Corfe.
L’attrait de l’acheminement des biens jusqu’au marché en empruntant la Voie maritime devient de plus en plus évident alors que les ports côtiers peinent à recevoir l’afflux d’importations d’Asie. Certains importateurs adoptent maintenant un trajet menant de l’Asie par le canal Suez jusqu’à Halifax, où des petits navires porte-conteneurs peuvent charger les marchandises pour les livrer vers l’Intérieur. Ces navires peuvent prendre le relais des grands navires océaniques pour rejoindre un port près de la destination finale de leur cargaison. Ils laissent entrevoir d’excellentes possibilités d’améliorer l’efficacité énergétique au Canada et aux États-Unis, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, d’alléger la congestion sur nos routes et d’améliorer la qualité de notre air.