(Cornwall , le 29 juin 2006) – Un protocole d’entente précise les modalités à suivre avant l’ouverture annuelle de la Voie maritime à la navigation. L’accord entre les corporations canadienne et américaine de la Voie maritime, les gouvernements canadien et américain et les Mohawks d’Akwesasne règle un différend dont les tribunaux avaient été saisis à diverses occasions. Il promet un nouveau niveau de transparence, de respect mutuel et de dialogue entre les corporations de la Voie maritime et les Mohawks.\
Le protocole définit entre autres le processus d’échange d’information avant que les corporations de la Voie maritime fixent une date d’ouverture à la navigation, et il prescrit de prévenir les Mohawks d’Akwesasne de toute activité de déglaçage reliée à l’ouverture. En outre, il prévoit une étude conjointe de trois ans d’observation des répercussions des activités de déglaçage, et il définit des mesures supplémentaires qui seraient nécessaires dans l’éventualité où les corporations de la Voie maritime ouvriraient la saison de navigation avant le 15 mars ou la prolongeraient au-delà du 10 janvier.
Lors de l’ouverture de la 48e saison de navigation en mars cette année, l’échange de divers renseignements a été consolidé. Il en a découlé une coopération accrue alors que se poursuivaient les discussions qui ont abouti à la conclusion du protocole d’entente. « Nous sommes conscients du fait que nous partageons une grande ressource et, en tant que responsables conjoints de sa protection, nous desservons des intérêts nombreux et divers, a déclaré le président et chef de la direction de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) (Canada) Richard Corfe à la signature du protocole. La CGVMSL tient à coopérer avec ses partenaires pour veiller à ce que la Voie maritime du Saint-Laurent soit entretenue et aménagée d’une façon qui soit à la fois judicieuse au plan économique et viable au plan environnemental. »
Depuis son inauguration en 1959, la Voie maritime a servi au transport de plus de 2,3 milliards de tonnes de marchandises évaluées à plus de 285 milliards de dollars. Elle est une artère des transports vitale au commerce intérieur et international et une aire récréative appréciée du public, et des millions de personnes vivent le long de ses rives. Le réseau de la Voie maritime du Saint-Laurent dessert ainsi une vaste gamme de communautés et d’entreprises des deux côtés de la frontière entre le Canada et les États-Unis.