Message spécial des deux entités de la Voie maritime

le 15 avril 2002

Message spécial des deux entités de la Voie maritime

En ce début de saison de navigation 2002, nous tenons à faire le point avec vous sur certains de nos projets. Au cours des douze derniers mois, la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) et la Saint Lawrence Seaway Development Corporation (SLSDC) ont énormément investi en temps, en efforts et en ressources dans des domaines qui apporteront à tous nos clients des avantages à court et à long terme. Notre vision est simple : nous voulons tirer le meilleur parti possible des atouts actuels de la Voie maritime et faire le nécessaire pour qu’elle continue à prendre de l’essor. C’est ce qui garantira l’avenir d’une voie navigable sûre, efficace et fiable. Les mesures prises et que nous prévoyons prendre participeront, à notre avis, à la réalisation de cette vision.

L’expérience démontre que l’introduction de technologie de pointe aujourd’hui apporte une riche moisson d’avantages demain. Les deux Corporations de la Voie maritime de concert avec l’Association des armateurs canadiens, la Fédération maritime du Canada et leurs membres, ont donc été les premiers à développer un système d’identification automatique (SIA) des navires. Il sera en place dès le mois prochain. Tous les usagers commerciaux du réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent profiteront des avantages de ce système de navigation. Des délais réduits, une sécurité accrue, une gestion plus serrée de la logistique des navires et des quais, voilà autant d’éléments qui se traduiront par une plus grande efficacité dans un monde de plus en plus soucieux de ses coûts.

Nous avons aussi de plus en plus recours à Internet pour fournir des solutions d’affaires à nos clients. Au cours de la dernière année, nous avons amélioré le site Web bi-national de la Voie maritime (www.grandslacs-voiemaritime.com) en créant trois nouvelles fonctions : calcul des coûts, qui permet aux clients d’estimer ses péages, ses droits de pilotage et autres frais; jumelage de cargaisons, fonction qui permet d’annoncer les navires et les cargaisons disponibles; enfin, transactions électroniques qui permet de soumettre ses formulaires de congé préalable et de consulter son compte en ligne. Ces trois services seront disponibles en mai 2002, aux utilisateurs enregistrés, et nous sommes convaincus qu’ils les aideront grâce à leur pertinence et à leur convivialité. De plus, un nouveau service de diffusion par courriel leur envoie des messages dès que de nouveaux renseignements deviennent disponibles sur le site.

Notre première priorité consiste à assurer la sécurité et la fiabilité de la Voie maritime, de ses écluses et de ses chenaux de navigation. En 2001, nous avons de nouveau connu une diminution des retards de navigation. Le taux moyen de disponibilité du réseau depuis cinq ans s’établit à 98,3 p. 100 ce qui témoigne éloquemment de la grande fiabilité de notre réseau maritime, du jour de l’inauguration jusqu’au jour de clôture de la saison. Il est essentiel de veiller à la compétitivité du réseau et en 2001, la CGVMSL a réalisé les objectifs de son plan d’affaires pour la quatrième année consécutive – un succès dont tout le monde profite puisqu’il permet de compenser partiellement l’augmentation obligatoire de 2 p. 100 des péages par un rabais de 1,5 p. 100.

Malgré les faibles niveaux d’eau ces dernières années, la Voie maritime a réussi à maintenir son tirant d’eau maximal de 26 pi. 3 po. (8 m). Le plan d’entretien des chenaux de cette année est un premier pas vers une augmentation éventuelle de 3 pouces, dès l’an prochain. Cette augmentation permettrait aux plus grands navires de la Voie maritime de transporter environ 300 tonnes métriques de cargaison additionnelle par transit.

Il y a plusieurs motifs d’envisager l’avenir de la Voie maritime avec optimisme. La phase « reconnaissance » de l’étude sur la navigation des Grands Lacs, du U.S. Army Corps of Engineers, est presque complétée. La phase suivante, l’étude de faisabilité, exigera un important investissement et nos deux organismes s’emploient à rallier les gouvernements des États-Unis et du Canada comme partenaires à part entière dans ce projet capital pour l’avenir de la Voie maritime. Nous sommes convaincus que ce partenariat se réalisera.

Navigation commerciale et protection de l’environnement ne sont pas nécessairement incompatibles. La mise en ouvre la semaine dernière d’un règlement conjoint SLSDC-CGVMSL impose dorénavant le respect de certaines pratiques de gestion du lest comme condition à l’autorisation de naviguer dans la Voie maritime. Voilà qui démontre notre détermination à trouver en partenariat des normes raisonnables protégeant à la fois la navigation et l’environnement.

En fin de compte, nous savons que l’avenir de la Voie maritime dépend de nous tous : gouvernements, industrie et les millions de citoyens des deux côtés de la frontière américano-canadienne qui vivent et travaillent dans cette grande région industrielle. Sise au cour de l’Amérique du Nord, elle compte sur la vitalité du réseau aussi bien à des fins économiques qu’à des fins récréatives. L’esprit de partenariat n’a jamais été aussi fort – comme le confirme la mise au point l’an dernier d’un plan stratégique conjoint de développement par les deux organismes de régie de la Voie maritime et l’étroite coopération entre tous les intervenants du réseau.

Finalement, à la suite du 11 septembre, une concertation sans précédent entre les responsables de la sécurité des localités, des États, des provinces et des gouvernements fédéraux a augmenté la sécurité à tous égards.

Vous conviendrez sans doute avec nous que 2001 a servi à jeter les bases de changements qui pourraient prendre une proportion historique. Nous sommes décidés à exploiter la technologie et à renforcer les partenariats pour améliorer le commerce tout en protégeant l’environnement. Les communications entre tous les intervenants de la Voie maritime sont essentielles à la réalisation de ces importants projets tout comme de nombreux autres qui viendront au fil du temps s’y greffer.

Nous vous souhaitons une saison de navigation 2002 prospère et sans incident, et nous vous invitons à nous communiquer vos suggestions pour ce qui est d’améliorer encore la Voie maritime du Saint-Laurent.

Le 15 avril 2002