La Voie maritime appuie des pratiques de navigation durables

le 3 juillet 2009

Cornwall (Ontario), le 3 juillet 2009 – Cinquante ans après l’inauguration de la Voie maritime du Saint-Laurent par Sa Majesté la reine Elizabeth II et le président des États-Unis Dwight D. Eisenhower, alors que les Canadiens et les Américains célèbrent cette semaine la naissance de leurs pays respectifs, les corporations canadienne et américaine de la Voie maritime affirme son ferme engagement en faveur de la durabilité de ce réseau de transport binational.

De nos jours, le transport maritime – et en particulier sur la Voie maritime – est le moyen idéal de déplacer des marchandises. Il assure une efficacité énergétique supérieure et produit un minimum de gaz à effet de serre. Le transport de marchandises sur l’eau atténue la congestion de nos réseaux routiers et ferroviaires, et il épargne des vies aussi bien que de l’argent. Une étude récente des gouvernements américain et canadien conclut que l’utilisation du réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent (GLVMSL) permet aux consommateurs d’économiser 3,6 milliards de dollars par année en coûts de transport. En outre, le transport sur le réseau GLVMSL assure 150 000 emplois de part et d’autre de la frontière.

Contrairement à ce qu’indiquent le récent document A Better Seaway du groupe Union Saint-Laurent Grands Lacs et de récents articles dans les médias, les entreprises et les utilisateurs de la Voie maritime s’efforcent de maximiser les avantages apportés par le transport sur le réseau GLVMSL tout en minimisant ses impacts.

Les efforts déployés pour éliminer le risque d’introduction d’espèces envahissantes par l’eau de ballast des navires en témoignent éloquemment. La réglementation actuelle de la Voie maritime exige que chaque navire entrant dans les Grands Lacs procède à un rinçage à l’eau salée de ses citernes de ballast. Des études scientifiques ont confirmé qu’il s’agit d’une mesure très efficace pour tuer les organismes d’eau douce. Du reste, un programme d’inspection binational fait en sorte que 100 % des citernes de ballast des navires océaniques entrant dans le réseau GLVMSL sont inspectées ou vérifiées pour assurer le respect de la réglementation. Le réseau GLVMSL possède le régime d’inspection de l’eau de ballast le plus rigoureux au monde. Aucune eau de ballast qui n’a pas fait l’objet de mesures de gestion n’entre dans le réseau GLVMSL. Depuis la mise en place graduelle de ces pratiques exemplaires en 2006, aucun nouveau cas d’espèce envahissante n’a été signalé.

Les acteurs de l’industrie participent activement à l’initiative Alliance verte et prennent les moyens voulus pour réaliser un éventail de buts environnementaux, y compris des normes sur les émissions atmosphériques. Ils adoptent les meilleures pratiques qui soient en la matière, et la certification du respect des normes par les membres est en cours. Pour de plus amples renseignements sur l’Alliance verte, veuillez consulter  www.alliance-verte.org.

Nous invitons les parties intéressées à s’associer à nous pour mieux servir les intérêts de tous les citoyens. Pour de plus amples renseignements sur la Voie maritime et son avenir, veuillez consulter  www.grandslacs-voiemaritime.com.